Le pétrole monte encore, craintes de perturbations en Libye
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin valait 70,57 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 23 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour mai gagnait 25 cents à 63,33 dollars.
"Les inquiétudes concernant la demande se sont apaisées vendredi avec des chiffres solides sur l'emploi aux États-Unis, alors que les dernières données économiques chinoises avaient déjà été encourageantes", ont résumé les analystes de Commerzbank.
L'économie des États-Unis a ainsi créé 196.000 nouveaux emplois le mois dernier, plus que ce sur quoi les analystes tablaient, après seulement 33.000 en février (chiffre révisé à la hausse).
Le marché gardait un oeil sur la Libye, où violents combats ont opposé dimanche près de Tripoli les forces paramilitaires du maréchal Haftar, qui veut conquérir la capitale, aux troupes du GNA, reconnu par la communauté internationale.
"Pour le moment, l'affrontement ne semble pas avoir engendré de perturbation de la production de pétrole", a fait remarquer Warren Patterson, analyste pour ING.
"Néanmoins, les événements actuels augmentent certainement le risque d'une possible interruption, et soutiennent donc les prix", a-t-il ajouté.
Le groupe de 25 membres, appelé OPEP+, avait accepté en fin d'année de réduire sa production de 1,2 million de barils par jour à partir de début 2019, afin d'enrayer la chute des prix du pétrole.
(c) AwP