Les prix du pétrole divergent après de récents sommets
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin valait 69,24 dollars à Londres, en baisse de 16 cents par rapport à la clôture de jeudi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat de mai prenait 2 cents à 62,12 dollars.
La référence européenne avait culminé à 70,03 dollars, tandis que le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. avait atteint jeudi un plus haut en près de cinq mois, à 62,99 dollars.
"Le risque d'un tweet de Donald Trump pèse sur le pétrole comme une épée de Damoclès qui s'abattra sur le marché si le baril coûte plus de 70 dollars trop longtemps", ont prophétisé les analystes de Commerzbank.
Le président américain a utilisé Twitter pour critiquer l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à plusieurs reprises ces derniers mois.
La pression de Washington avait été créditée par de nombreux observateurs du marché pour l'assouplissement de l'accord de l'OPEP et de ses partenaires, qui avaient moins limité leur production au deuxième semestre 2018, conduisant à une fonte des prix.
L'accord avait ensuite été durci et renouvelé en décembre pour le premier semestre 2019.
"Le président va sans aucun doute mettre son veto, mais ce serait une preuve de soutien aux Saoudiens au moment-même où ces derniers ignorent ses demandes répétées de produire plus", a remarqué Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
L'OPEP et ses partenaires, dont la Russie, devront décider fin juin de renouveler ou non leur accord.
Les prix sont également soutenus par des baisses de production involontaires. Dernièrement focalisé sur l'Iran et le Venezuela, tous deux sous le coup de sanctions américaines, le marché s'est tourné jeudi vers la Libye.
Les forces alliées au gouvernement en Libye ont repoussé vendredi des combattants rivaux engagés dans une offensive pour prendre la capitale Tripoli, des affrontements susceptibles de replonger le pays dans un nouveau conflit.
Enfin, alors que la production des États-Unis continue de battre ses propres records (12,2 millions de barils par jour la semaine dernière, selon les données officielles), certains analystes prévoient un essoufflement de la croissance.
"La croissance va continuer d'être forte, mais les gains de productivité par puit vont ralentir et une discipline budgétaire plus stricte des groupes pétroliers va rendre le marché moins imprévisible", ont prévenu les analystes de Morgan Stanley, qui ont revu en légère baisse leurs prévisions pour la production de pétrole de schiste en 2019.
(c) AwP