Le pétrole recule, le marché reprend son souffle
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin valait 69,16 dollars à Londres, en baisse de 15 cents par rapport à la clôture de mercredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat de mai cédait 12 cents à 62,34 dollars.
"Le chiffre publié par l'EIA a entraîné une baisse des prix, mais la correction était jusqu'à présent marginale, si on la compare au fort mouvement haussier observé récemment", a commenté Carlo Alberto de Casa, analyste chez ActivTrades.
En effet, les cours s'inscrivaient en hausse de 26,75% pour le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et de 34,14% pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. depuis le début de l'année, et ont atteint mercredi leurs plus hauts niveaux en près de cinq mois, à 69,96 dollars pour le Brent et à 62,99 dollars pour le WTI.
Cette hausse s'explique en partie par les baisses de production volontaires de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires, dont la Russie.
Mais deux des membres de l'Organisation, le Venezuela et l'Iran, voient leurs extractions fondre, notamment en raison de sanctions américaines.
"La stabilité politique du Venezuela continue de se détériorer, avec des pannes d'électricité récurrentes qui handicapent la production de pétrole", ont commenté les analystes de ANZ.
(c) AwP