Le pétrole frôle les 70 dollars avec l'appétit pour le risque
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin valait 69,79 dollars à Londres, en hausse de 42 cents par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat de mai gagnait 18 cents à 62,76 dollars.
"L'optimisme du marché sur les négociations sino-américaines et de bonnes données sur l'activité industrielle mondiale ont donné de l'appétit pour le risque" aux investisseurs, a commenté Benjamin Lu, analyste chez Phillip Futures.
Les discussions qui doivent reprendre à Washington pour résoudre la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine progressent, selon des informations du Financial Times.
Par ailleurs, l'activité dans les services en Chine a connu en mars sa plus forte accélération depuis 14 mois à 54,4, selon un indice indépendant annoncé mercredi, un signal encourageant sur la stabilisation économique du géant asiatique.
Les investisseurs se tournent donc vers les actifs plus risqués et dépendants de la santé de l'économie mondiale, dont le pétrole fait partie.
L'offre reste quant à elle limitée par les efforts volontaires de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires, ainsi que par les sanctions américaines contre l'Iran et le Venezuela.
Pour la semaine achevée le 29 mars, les analystes tablent sur des reculs de 800.000 barils des stocks de brut, de 2,5 millions de barils des stocks d'essence et de 600.000 barils des stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Mais la fédération professionnelle American petroleum institute, qui compile ses données de manière indépendante, a fait état d'une hausse des stocks de brut.
"Cela va rendre la publication du rapport de l'EIA d'autant plus intéressante", a commenté Craig Erlam, analyste chez Oanda.
(c) AwP