Le pétrole poursuit sa hausse, nouveau plus haut depuis novembre
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin a terminé à 69,37 dollars à Londres, en hausse de 36 cents par rapport à la clôture de lundi.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat de mai a gagné 99 cents, à 62,58 dollars. Les cours des deux barils ont atteint un nouveau plus haut depuis novembre.
L'OPEP n'avait pas atteint un niveau aussi bas depuis janvier 2015.
"Pour mettre ces chiffres en perspective, il faut se rappeler que l'OPEP avait volontairement accepté de réduire sa production" en décembre, à 31,591 mbj pour ses 14 membres, a souligné Tamas Varga, analyste chez PVM.
L'OPEP a donc extrait bien en deçà de ses objectifs, notamment en raison de l'effondrement de la production au Venezuela, où l'industrie pétrolière souffre des sanctions américaines mais aussi des pannes d'électricité géantes.
En outre, "le marché s'intéresse à nouveau aux sanctions sur l'Iran", ont noté les analystes de JBC Energy.
Certains importateurs de brut iranien ont reçu de Washington des exemptions pour leur permettre de continuer d'échanger avec Téhéran, mais la Maison Blanche doit décider de renouveler ou non ces passe-droits.
Le ministre Bijan Namdar Zanganeh a affirmé lors d'une visite à Moscou que l'accord, qui n'engage les participants que jusqu'à fin juin, sera "renouvelé sans problème", selon des propos rapportés par l'agence Bloomberg.
Le marché se préparait par ailleurs à la publication mercredi d'un rapport sur les stocks américains, un indicateur important du marché sur l'état de l'offre et de la demande du premier producteur et consommateur mondial.
Les analystes tablent sur des reculs de 900.000 barils des stocks de brut, de 1,5 million de barils des stocks d'essence et de 600.000 barils des stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
(c) AwP