Le pétrole finit en forte hausse à plus de 2%, profite de l'économie chinoise
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin a terminé à 61,59 dollars à Londres, en hausse de 1,45 dollar (soit 2,41%) par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat de mai a gagné 1,43 dollar (+2,12%) à 69,01 dollars.
Clôturé vendredi, le trimestre s'était achevé sur une progression record de 32% sur le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. et de 27% sur le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole..
Lundi, le marché a pu compter sur un indicateur chinois bien orienté.
L'activité manufacturière dans le pays a progressé en mars à son meilleur rythme en huit mois, selon un indice indépendant, faisant espérer une reprise plus rapide que prévu de l'économie nationale.
"Ces chiffres sont d'une part meilleurs qu'auparavant, mais ils sont surtout excellents", a réagi Bill O'Grady de Confluence Investment.
L'affaiblissement de la croissance de la Chine, premier importateur mondial de brut, inquiète depuis plusieurs mois les investisseurs qui craignent de voir une demande de pétrole en berne dans le pays.
Du côté de l'offre, les États-Unis, premier producteur mondial, ont extrait un petit peu moins de pétrole en janvier qu'en décembre, après avoir battu des records consécutifs sur les derniers mois.
Le pays a produit 11,87 millions de barils par jour en janvier, en baisse de 0,8% par rapport au mois précédent, selon des données publiées vendredi par l'Agence américaine d'information sur l'Energie.
"C'est la première fois que la production baisse depuis mai 2018", ont remarqué les analystes de ING.
"Il ne faut pas surinterpréter ces chiffres", ont cependant relevé les analystes de JBC Energy, qui notent que la croissance reste massive par rapport au mois de janvier 2018 (+18,8%).
(c) AwP