Le pétrole remonte, la situation empire au Venezuela
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai valait 67,77 dollars à Londres, en hausse de 56 cents par rapport à la clôture de lundi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour la même échéance gagnait 72 cents à 59,54 dollars.
"Cela ne va pas aider la production du pays à rebondir", a commenté Tamas Varga, analyste chez PVM.
Outre la crise politique et économique qui secoue le pays, l'industrie pétrolière vénézuélienne doit également faire face aux sanctions de Washington, qui a interdit aux raffineries américaines d'acheter du brut à la compagnie nationale PDVSA.
Cette perturbation du marché, qui vient s'ajouter aux sanctions des États-Unis contre l'Iran et aux limitations volontaires de production du reste de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, explique la montée des prix de l'or noir depuis le début de l'année (d'environ 26% pour le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et de 31% pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.).
L'OPEP et ses partenaires ont d'ailleurs proposé d'annuler leur réunion d'avril, et de décider en juin de maintenir ou non leurs objectifs de production au deuxième semestre.
Certains acteurs du marché voient dans cette annulation la preuve de la solidité de l'accord et la volonté de ne pas ajuster les objectifs de production à la hausse en avril, avant que les États-Unis ne décident de prolonger des exemptions à certains importateurs de pétrole iranien.
"Dans ce cas, ce serait probablement la Russie qui n'est pas convaincue de la nécessité de prolonger l'accord", ont-ils estimé.
Du côté du premier producteur mondial, les États-Unis, les investisseurs attendront mardi les premiers chiffres de la fédération professionnelle de l'American Petroleum Institute (API) sur les réserves américaines de brut.
Le lendemain, l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) publiera ses données officielles.
(c) AwP