USA: les stocks de brut plongent, les exportations bondissent
Lors de la semaine achevée le 15 mars, les réserves commerciales de brut ont plongé de 9,6 millions de barils pour s'établir à 439,5 millions, là où les analystes interrogés par l'agence Bloomberg anticipaient une hausse de 1,75 million de barils.
Les exportations, qui avaient atteint courant février un niveau record depuis que ces statistiques sont compilées (1991) avec 3,60 millions de barils par jour, ont, quant à elles, rebondi à 3,39 millions de barils par jour, contre 2,54 mbj une semaine auparavant. Les importations de brut ont un peu progressé, à 6,93 mbj contre 6,75 mbj la semaine précédente.
La cadence des raffineries s'est, dans le même temps, légèrement améliorée, ces dernières fonctionnant en moyenne à 88,9% de leurs capacités, contre 87,6% la semaine précédente.
Les stocks d'essence ont pour leur part reflué de 4,6 millions de barils, soit davantage que le repli de 2,5 millions anticipé par les analystes.
Les réserves d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont également baissé de 4,1 millions de barils, là où les analystes prévoyaient un repli plus modeste de 1,5 million de barils.
Également scrutés puisqu'ils servent de référence à la cotation du pétrole à New York, les stocks de brut WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. du terminal de Cushing (Oklahoma, sud) ont, eux, reculé de 500.000 barils, pour s'établir à 46,4 millions de barils.
Le prix du baril de pétrole américain, qui s'affichait en hausse juste avant la publication du rapport de l'EIA, bougeait peu après la publication de ces chiffres et gagnait 27 cents, à 59,56 dollars, vers 14H55 GMT sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
(c) AwP