Le pétrole monte, l'Arabie saoudite promet de surveiller les réserves mondiales
Vers 15H15 GMT (16H15 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai valait 67,53 dollars à Londres, en hausse de 37 cents par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat d'avril gagnait 62 cents à 59,14 dollars une heure après son ouverture. Vers 15H00 GMT, le WTI a poussé jusqu'à 59,23 dollars le baril, à son plus haut depuis quatre mois.
"Les fondamentaux du marché ne changeront probablement pas dans les deux prochains mois", a indiqué le comité ministériel de suivi OPEP et non-OPEP (JMMC) pour expliquer cette décision.
"Les membres (de l'alliance) veulent pouvoir évaluer l'effet sur le marché des sanctions américaines contre l'Iran et de la crise au Venezuela" avant de se décider, a estimé Dean Popplewell, analyste chez Oanda.
La production vénézuélienne souffre de la crise politique qui secoue le pays tandis que Washington doit décider de renouveler ou non les exemptions accordées en 2018 à certains importateurs de brut iranien.
L'OPEP adopte donc une stratégie différente de celle de 2018, quand l'Organisation avait augmenté sa production en amont des sanctions américaines contre l'Iran. A l'époque, les exemptions accordées par Washington au dernier moment avaient surpris le marché et participé au plongeon des cours du pétrole au deuxième semestre, conduisant l'OPEP à adopter de nouveaux objectifs de production, plus bas qu'auparavant.
Mais le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh, a ainsi assuré après la réunion de Bakou que "nous devons agir pour éviter qu'un surplus de l'offre ne se forme dans les semaines et mois à venir" dans les réserves de pétrole des États-Unis et de l'OCDE.
(c) AFP