Le pétrole recule un peu avant une réunion de suivi de l'Opep
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai valait 66,93 dollars à Londres, en baisse de 30 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat d'avril cédait 2 cents à 58,59 dollars.
Le marché peine actuellement à trouver une direction forte, entre baisses volontaires des exportations de l'OPEP, perturbations liées à la géopolitique en Iran ou au Venezuela, production record aux États-Unis et risque d'une croissance de la demande en berne avec la faiblesse de l'économie mondiale.
Certains des représentants de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) se réuniront ce week-end avec leurs partenaires à Bakou, en Azerbaïdjan, pour évaluer l'état du marché et l'effet de leurs baisses volontaires de production, qui ont été renforcées en décembre.
"Il ne faut pas trop en attendre, sinon des commentaires sur le fait que le respect des objectifs est bon chez l'OPEP, moins chez leurs partenaires, et que l'accord doit être poursuivi jusqu'à ce que le marché ne retrouve l'équilibre", a prévenu Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Cette réunion du comité ministériel de suivi OPEP et non-OPEP (JMMC) n'a pas de pouvoir décisionnaire, mais vu la présence de représentants des deux poids lourds de l'accord, la Russie et l'Arabie saoudite, toute déclaration est scrutée par les investisseurs.
"L'OPEP va devoir poursuivre ses efforts si elle veut éviter qu'il y ait un surplus de l'offre", a estimé Stephen Brennock, analyste chez PVM.
(c) AFP