Le pétrole américain WTI au plus haut depuis quatre mois
Vers 15H15 GMT (16H15 HEC), le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat d'avril gagnait 1,07 dollar à 57,94 dollars à New York par rapport à la clôture de mardi.
Vers 14H35 GMT, le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. avait grimpé à 58,08 dollars, à son plus haut depuis mi novembre.
Lors de la semaine achevée le 8 mars, les réserves commerciales de brut ont baissé de 3,9 millions de barils pour s'établir à 449,1 millions, selon les données de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), là où les analystes interrogés par l'agence Bloomberg anticipaient une progression de 3 millions de barils.
La production américaine s'est, de son côté, légèrement repliée après avoir atteint un record les semaines précédentes, les États-Unis extrayant en moyenne 12 millions de barils par jour (mbj).
La baisse des réserves est venue s'ajouter à des perturbations de la production, notamment au Venezuela.
"La situation vénézuélienne empire très rapidement", a remarqué Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB, qui note qu'"une autre raison de parier sur une hausse des prix est la fiabilité de l'OPEP, qui se tient à ses promesses de baisses de production".
D'autres analystes s'inquiètent de voir les exportations iraniennes, elles aussi sous le coup de sanctions de Washington, diminuer de nouveau.
"L'administration américaine ne s'embarrasse pas de débats sur la qualité du pétrole et semble penser que le monde peut facilement remplacer le brut lourd du Venezuela et de l'Iran avec les pétroles légers des États-Unis", a cependant souligné Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
(c) AwP