Le pétrole monte après les premiers chiffres sur les stocks américains
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai valait 67,17 dollars à Londres, en hausse de 50 cents par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat d'avril gagnait 58 cents à 57,45 dollars.
Les analystes tablent sur une augmentation des stocks de brut de 3 millions de barils, sur une baisse de 3 millions de barils des stocks d'essence et de 2 millions de barils des stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Mais l'API, qui publie ses chiffres dès mardi soir, a fait état d'une baisse des stocks de brut (-2,58 millions de barils).
Si les chiffres de l'EIA confirment la baisse des stocks de brut, "le rapport pourrait bien pousser le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. à son plus haut niveau de l'année", atteint fin février à 67,73 dollars, a estimé Olivier Jakob, analyste de Petromatrix.
Les investisseurs surveillent également le niveau de la production des États-Unis. Le dernier rapport hebdomadaire de l'EIA a fait état d'une production record de 12,1 millions de barils par jour.
Mais dans son rapport mensuel publié mardi, le même organisme a légèrement revu à la baisse ses prévisions annuelles, à 12,3 millions de barils par jour pour 2019.
"Ces baisses de l'OPEP, la pression américaine sur le Venezuela et l'Iran et des tensions géopolitiques qui pèsent sur la production en Libye et au Nigeria vont peser sur les réserves mondiales", a prévenu Benjamin Lu, analyste de Phillip Futures.
Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a affirmé lundi que les États-Unis voulaient réduire les exportations iraniennes à zéro aussi vite que possible, précisant que son équipe travaillait à faciliter les exportations de pétrole depuis les États-Unis, a rapporté l'agence Bloomberg.
"L'administration américaine ne s'embarrasse pas de débats sur la qualité du pétrole, et semble penser que le monde peut facilement remplacer le brut lourd du Venezuela et de l'Iran avec les pétroles légers des États-Unis", a cependant souligné Olivier Jakob.
(c) AFP