Le pétrole soutenu par les baisses de production de l'Opep
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai a terminé à 66,67 dollars à Londres, grappillant 9 cents par rapport à la clôture de lundi.
A New York, le baril de la référence américaine, le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat d'avril, a pris 8 cents pour clôturer à 56,87 dollars.
Membre fondateur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), le pays avait déjà vu son offre limitée par des sanctions américaines contre le groupe pétrolier national PDVSA.
Ce ralentissement involontaire de la production vient s'ajouter aux efforts de limitation des exportations volontaires de l'OPEP.
L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial, produit encore moins que l'objectif établi par l'OPEP et ses partenaires en décembre, et un responsable du royaume a affirmé lundi que les exportations ne remonteraient pas en avril.
"Le mois dernier, des promesses similaires (pour mars) avaient fait gagner autour de 8% au cours du Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole., cela a dû motiver les Saoudiens pour réitérer leurs efforts", ont estimé les analystes de JBC Energy.
Les cours du baril, qui ont frôlé en cours de matinée leur plus haut niveau de l'année, se sont toutefois tassés à l'approche de la diffusion d'un rapport mensuel de l'Agence américaine d'informations sur l'Energie (EIA).
"Mais les investisseurs semblent plutôt s'être concentrés sur la légère révision à la baisse de la demande de pétrole dans le monde en 2019", a souligné Robert Yawger de Mizuo Securities.
Le marché attendait également les données de l'EIA sur les réserves américaines, qui paraîtront mercredi.
Pour la semaine achevée le 8 mars, les analystes tablent sur une augmentation des stocks de brut de 3,05 millions de barils, sur une baisse de 2,95 millions de barils des stocks d'essence et de 1,95 million de barils des stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
(c) AFP