Logo

Le pétrole recule, les importations chinoises ont déçu

prix du petrole LondresLondres: Les prix du pétrole baissaient nettement vendredi en cours d'échanges européens alors que les importations de la Chine ont déçu les investisseurs.
Vers 11H20 GMT (12H20 HEC), le baril de BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai valait 65,17 dollars à Londres, en baisse de 1,13 dollar par rapport à la clôture de jeudi.

A New York, le baril américain de WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat d'avril cédait 90 cents à 55,76 dollars.

L'appétit de la Chine pour le brut reste gargantuesque, avec 39,23 millions de tonnes importées en février.

Si elles sont en légère baisse par rapport à janvier (42,6 millions de tonnes) en raison d'un effet calendaire, elles grimpent nettement par rapport à février 2018 (32,26 millions de tonnes).

"Nous pensons que la vigueur des importations de pétrole s'explique par la nécessité de constituer des réserves pour de nouvelles raffineries", ont commenté les analystes de Capital Economics.

Mais le marché se focalisait vendredi sur les importations tous produits confondu, qui ont chuté en février de 5,2% par rapport à l'année précédente.

"Les données des douanes chinoises étaient très mauvaises, elles sont venues décupler les craintes sur la croissance mondiale", a résumé Stephen Brennock, analyste chez PVM.

Jeudi, la Banque centrale européenne avait revu à la baisse ses prévisions de croissance en zone euro, à 1,1% en 2019 et à 1,6% en 2020.

Ces mauvaises perspectives de croissance pèsent sur celles de la demande de pétrole, a expliqué M. Brennock.

L'offre reste pour sa part abondante. Si l'OPEP et ses partenaires, dont la Russie, limitent leur production, les extractions des États-Unis se sont maintenues à un niveau record la semaine dernière, à 12,1 millions de barils par jour.

(c) AFP

Commenter Le pétrole recule, les importations chinoises ont déçu

graphcomment>


Communauté prix du baril

graphcomment-widget>



©Prix du Baril - Le portail d'information des cours du pétrole et du prix des carburants.