Le pétrole finit sans direction, gêné par une croissance chinoise en baisse
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai a clôturé à 65,86 dollars à Londres, en hausse de 19 cents par rapport à la clôture de lundi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat d'avril a cédé 3 cents, à 56,56 dollars.
Pour les analystes de Wood MacKenzie, la croissance de la demande de pétrole de la Chine devrait atteindre son plus bas niveau en une décennie en 2019, de mauvais augure pour un marché qui dépend fortement des besoins chinois en matières premières.
Visée par les sanctions commerciales des États-Unis, la Chine s'est dite prête à "livrer bataille" pour défendre sa croissance économique, tombée l'an dernier à son plus bas niveau depuis 28 ans.
Le gouvernement va ainsi baisser fortement les impôts des entreprises et la TVA pour tenter de soutenir l'économie.
Le marché a également réagi mardi à la reprise des extractions dans le champ d'al-Charara, en Libye, bloqué depuis décembre par un groupe armé.
Les extractions de 315.000 barils par jour devraient reprendre, ce qui va doper la production libyenne alors même que ses partenaires de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) tentent de limiter l'offre.
Pour la semaine achevée le 1er mars, les stocks de brut sont attendus en hausse de 1,05 million de barils, les stocks d'essence en baisse de 1,5 million de barils et ceux d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) en baisse de 911.000 barils, selon la médiane d'un consensus d'analystes compilé par Bloomberg.
(c) AFP