Le pétrole se stabilise, la Chine prévoit une croissance décevante en 2019
Vers 15H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai valait 65,67 dollars à Londres, au même niveau qu'à la clôture de lundi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat d'avril gagnait 17 cents à 56,76 dollars.
Pour les analystes de Wood MacKenzie, la croissance de la demande de pétrole de la Chine devrait atteindre son plus bas niveau en une décennie en 2019.
"La demande est prise entre deux maux, la faiblesse de la croissance du PIB et l'effet des politiques environnementales" qui favorisent les véhicules électriques, expliquent-ils.
Le marché réagissait aussi à la reprise des extractions dans le champ d'al-Charara, en Libye, qui était bloqué depuis décembre par un groupe armé.
Les extractions de 315.000 barils par jour devraient reprendre, ce qui va doper la production libyenne alors même que ses partenaires de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) tentent de limiter l'offre.
Entre cette reprise libyenne et les baisses de production volontaires de l'Arabie saoudite, "la production de l'OPEP devrait évoluer aux alentours de 30,4 à 30,6 millions de barils par jour (mbj) au deuxième trimestre", a estimé Tamas Varga, analyste chez PVM.
Les marchés prendront par ailleurs connaissance mercredi des données hebdomadaires de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) sur les réserves des États-Unis.
Pour la semaine achevée le 1er mars, les stocks de brut sont attendus en hausse de 1,05 million de barils, les stocks d'essence en baisse de 1,5 million de barils, et ceux d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) en baisse de 911.000 barils, selon la médiane d'un consensus d'analystes compilé par Bloomberg.
(c) AWP