Le pétrole monte avec l'optimisme sur un accord Pékin-Washington
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai a clôturé à 65,67 dollars à Londres, en hausse de 60 cents par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat d'avril a gagné 79 cents, à 56,59 dollars.
Après des mois de bras de fer et de sanctions réciproques, Pékin serait disposé à abaisser les taxes douanières et à lever d'autres restrictions imposées aux importations agricoles, automobiles et chimiques américaines.
Une rencontre entre le président américain, Donald Trump, et son homologue chinois, Xi Jinping, pourrait également avoir lieu à la fin mars, selon le quotidien financier américain.
"On s'attend à ce que la Chine continue à concentrer une part importante de la croissance de la demande de brut", a réagi Robbie Fraser, de Schneider Electric.
En cas d'accord commercial, le ralentissement économique actuel de la Chine pourrait être moins lourd que craint, et donc moins peser sur les perspectives de croissance mondiale et par extension la demande de brut.
D'où un certain optimisme des investisseurs lundi, qui permettait d'effacer une partie de la nette baisse de vendredi.
Menés par l'Arabie saoudite et la Russie, l'OPEP et ses partenaires appliquent un accord de limitation de leur production, renforcé depuis début janvier, qui a fait grimper les prix sur cette période.
Egalement facteur de soutien aux cours, le nombre de puits actifs aux États-Unis a légèrement diminué, de dix puits de pétrole actifs sur la semaine dernière, à 843 puits, selon des données publiées vendredi par l'entreprise de services pétroliers Baker Hughes.
Cela suggère que la production américaine, qui s'affiche actuellement à un record de plus de 12 millions de barils par jour, pourrait un peu ralentir dans les prochaines semaines.
(c) AFP