Les prix du pétrole divergent, entre PMI chinois et croissance américaine
Vers 15H00 GMT (16H00 à Paris), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 65,96 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 65 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 8 cents à 57,02 dollars une heure après son ouverture.
L'activité manufacturière de la Chine, premier importateur mondial de pétrole, a sombré en février à son plus bas en trois ans.
"Les craintes sur la croissance mondiale continuent de limiter les gains des cours du brut", ont résumé les analystes de Energy Aspects.
En revanche, le cours du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. a profité en cours de séance de la croissance de l'économie des États-Unis, qui a atteint 2,9% pour l'année 2018.
La veille, les prix avaient bondi à la faveur d'une baisse inattendue des stocks de brut des États-Unis.
Lors de la semaine achevée le 22 février, les réserves commerciales de brut ont baissé de 8,6 millions de barils pour s'établir à 445,9 millions, là où les analystes interrogés par l'agence Bloomberg anticipaient une hausse de 3 millions de barils.
"Les Saoudiens semblent tenir bon dans leur volonté de réduire leurs exportations vers les États-Unis", ont-ils ajouté.
Alors que la production des États-Unis a dépassé celle du royaume, l'Arabie saoudite maintient sa politique de limitation de ses exportations, malgré les critiques du président américain Donald Trump contre l'OPEP et ses partenaires.
(c) AFP