Le pétrole recule après un PMI chinois décevant
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 65,85 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 54 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 37 cents à 56,57 dollars.
L'activité manufacturière de la Chine, premier importateur mondial de pétrole, a sombré en février à son plus bas en trois ans.
"Il y a définitivement l'idée que les tensions commerciales sont la cause de cette faiblesse et qu'il n'y a pas de résolution en vue", a ajouté M. Wilson.
Les prix effaçaient donc une partie des gains de la veille, quand ils avaient bondi à la faveur d'une baisse inattendue des stocks de brut des États-Unis.
Lors de la semaine achevée le 22 février, les réserves commerciales de brut ont baissé de 8,6 millions de barils pour s'établir à 445,9 millions, là où les analystes interrogés par l'agence Bloomberg anticipaient une hausse de 3 millions de barils.
"L'explication principale est une chute des importations de brut", ont expliqué les analystes de ING.
Alors que la production des États-Unis a dépassé celle du royaume, l'Arabie saoudite maintient sa politique de limitation de ses exportations, malgré les critiques du président américain Donald Trump contre l'OPEP et ses partenaires.
(c) AFP