Le pétrole recule légèrement, la production américaine à un record
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril a clôturé à 67,07 dollars à Londres, en baisse de 1 cent par rapport à la clôture de mercredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, a cédé 20 cents, à 56,96 dollars.
Ils ont toutefois légèrement reflué jeudi après que l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) a révélé dans son rapport hebdomadaire que les États-Unis avaient produit 12 millions de barils par jour lors de la semaine achevée le 15 février, du jamais-vu depuis que ces chiffres sont compilés en 1983.
"Il s'agit avant tout d'un chiffre psychologique fort", a réagi Matt Smith, de ClipperData, les États-Unis se disputant déjà depuis de nombreux mois la place de premier producteur de brut au monde avec l'Arabie saoudite et la Russie.
Les réserves commerciales de brut ont, quant à elles, augmenté de 3,7 millions de barils d'après le même rapport, un peu plus que les anticipations des analystes. Ce chiffre a également participé au recul des cours.
Toutefois, "le chiffre n'est pas très surprenant dans la mesure où l'activité des raffineries a fortement baissé ces dernières semaines" en raison de besoins de maintenance, a indiqué M. Smith.
Cette activité s'est de nouveau affichée à un niveau relativement bas, les raffineries ayant vu leur cadence fonctionner en moyenne à 85,9% de leur capacité.
L'OPEP et ses partenaires, dont la Russie, ont annoncé début décembre qu'ils limiteraient leur production et certains membres de l'Organisation, comme l'Arabie saoudite, font déjà encore plus d'efforts qu'ils ne l'avaient annoncé.
Si le Nigeria, premier producteur africain, n'avait pas respecté ses limitations en janvier, "le président Buhari a promis à un représentant saoudien que son pays respecterait l'accord", ont souligné les analystes de Commerzbank.
(c) AFP