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Le pétrole recule, le risque d'une demande affaiblie persiste

prix du petrole LondresLondres: Les prix du pétrole reculaient mercredi en cours d'échanges européens mais restaient à des niveaux élevés alors que l'affaiblissement de l'économie mondiale menace la demande de carburant tandis que l'Opep limite volontairement sa production.
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril valait 66,16 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 29 cents par rapport à la clôture de mardi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mars, dont c'est le dernier jour de cotation, cédait 12 cents à 55,97 dollars.

"Les risques économiques de plus en plus grands limitent les gains, car la perspective d'une croissance moins soutenue de la demande de carburant est réelle", a commenté Benjamin Lu, analyste chez Phillip Futures.

Mais le marché se tournait surtout vers l'offre, alors que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires, dont la Russie, ont limité leurs extractions en janvier.

Le premier exportateur mondial, l'Arabie saoudite, a en outre promis de faire encore plus d'efforts en mars.

"Nous prévoyons désormais que l'Arabie saoudite va produire moins sur les trois premiers trimestres que son objectif fixé début décembre par l'OPEP, à 10,31 millions de barils par jour", a estimé Harry Tchilinguirian, analyste chez BNP Paribas.

Par ailleurs, deux membres de l'OPEP, le Venezuela et l'Iran, voient leurs productions affectées par des sanctions américaines sur leurs exportations.

"Vu les politiques de sanctions adoptées récemment, il est clair que même s'il n'y a pas de manque de ressources, il y a de plus en plus de difficultés pour y accéder", ont résumé les analystes de Barclays.

Reste donc à savoir si les exemptions accordées par Washington à certains importateurs de pétrole iranien seront renouvelées, et dans quelle mesure les exportations vénézuéliennes seront affectées.

"La durée comme le montant des pertes (vénézuéliennes) dépendent largement de la situation politique locale et de la pression extérieure sur le régime en place actuellement", a expliqué M. Tchilinguirian.

Les données hebdomadaires sur les réserves américaines publiées habituellement mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) paraîtront jeudi en raison d'un jour férié aux États-Unis lundi.

(c) AFP

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