Le pétrole finit en ordre dispersé, entre baisse de l'offre et commerce
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril a fini à 66,45 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 5 cents par rapport à la clôture de la veille.
Lundi, le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. avait atteint à la fermeture un niveau plus vu depuis novembre.
Le marché du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. n'était pas ouvert lundi en raison d'un jour férié et a effectué "une séance de rattrapage" par rapport à la hausse lundi du Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole., a affirmé John Kilduff d'Again Capital.
Outre ce motif technique, l'évolution contrastée des barils new-yorkais et londonien reflète les sentiments contradictoires qui prévalent actuellement sur le marché du pétrole après plusieurs semaines d'envolée des cours.
Certains investisseurs poussent les prix vers le haut, invoquant par exemple la décision de l'Arabie saoudite de baisser son offre, tandis que d'autres s'inquiètent du ralentissement économique mondial et préfèrent par conséquent liquider leurs positions.
Un des "facteurs clés" de la récente hausse a été "la réduction de l'offre de pétrole de l'Arabie saoudite", soulignent les analystes de Commerzbank, citant la base de données Joint Organization Data Initiative (Jodi), qui a fait état d'une baisse des exportations saoudiennes de 6,7% en décembre, à environ 7,6 millions de barils par jour (mbj).
"Et les exportations de l'Arabie saoudite ont dû décliner encore plus en janvier et février du fait des réductions de production mises en place au début de l'année", ont-ils ajouté.
A cette baisse de la production saoudienne, il faut ajouter "l'optimisme du marché concernant un succès des négociations commerciales (Chine-États-Unis) et les nouvelles sanctions contre le Venezuela" à l'initiative de Washington, a souligné Benjamin Lu, analyste pour Phillip Futures.
Les négociations commerciales, qui ont repris mardi à Washington, se passent "très bien", a affirmé mardi le président américain, Donald Trump, reconnaissant toutefois qu'elles sont "très complexes".
Outre la difficulté de ces négociations, les facteurs d'incertitudes sont nombreux sur le marché, affirme John Kilduff.
"La menace de taxes douanières punitives contre les importations d'automobiles européennes aux États-Unis et des données économiques décevantes en Italie font craindre un ralentissement économique généralisé et, forcément, une demande de pétrole en baisse."
(c) AFP