Le pétrole recule, le nombre de puits actifs augmente aux Etats-Unis
"Les cours du pétrole cherchent toujours à savoir quelle piste suivre", ont résumé les analystes de JBC Energy. Après une forte hausse début janvier, les prix de l'or noir se sont en effet inscrits dans une fourchette relativement étroite, avec des éléments contradictoires à absorber pour le marché.
Du côté de l'offre, la production des États-Unis continue de battre des records, et le nombre de puits actifs a encore augmenté outre-Atlantique la semaine dernière, selon des chiffres publiés vendredi par l'entreprise de services Baker Hughes.
Les analystes de Morgan Stanley estiment déjà que "l'OPEP a réduit ses exportations par mer de 1,3 million de barils par jour en janvier par rapport au mois précédent".
Par ailleurs, deux des membres de l'OPEP, le Venezuela et l'Iran, sont sous le coup de sanctions des États-Unis.
"Les sanctions contre l'Iran et le Venezuela vont affecter le marché tout au long de l'année", a prévenu le secrétaire général de l'OPEP, Mohammed Barkindo, lors d'une conférence au Caire, selon l'agence Bloomberg.
"Mais il y a quand même trop de pétrole léger", ont ajouté les analystes de Morgan Stanley, qui pointent aussi la faiblesse de la croissance mondiale pour estimer que la hausse potentielle des prix est limitée.
Vers 11H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 61,97 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 13 cents par rapport à la clôture de vendredi.
(c) AFP