Le pétrole monte, la crise vénézuélienne prend de l'ampleur
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 63,07 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 32 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mars gagnait 2 cents à 55,28 dollars.
"Les prix avaient bondi vendredi car les investisseurs parient sur une baisse de l'offre disponible", a commenté David Cheetham, analyste chez XTB Market.
Les pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole ont produit en deçà de leurs objectifs de production en janvier, "car l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et le Koweït ont réduit leurs extractions de 610.000 barils par jour", a commenté M. Cheetham, citant des données de presse non officielles.
A ces efforts volontaires de l'OPEP s'ajoute la déroute de l'industrie pétrolière d'un de ses membres, le Venezuela.
Plusieurs pays européens, dont la France, ont reconnu lundi l'opposant Juan Gaido comme "président en charge" du Venezuela, ce que les États-Unis avaient déjà fait, avant de sanctionner l'entreprise nationale pétrolière PDVSA.
"Il y a des signes que les sanctions américaines ont fortement affecté le débit en provenance du Venezuela", ont noté les analystes de JBC Energy, qui soulignent que l'analyse d'images satellite montre que les ports vénézuéliens tournent au ralenti.
"Il semble que nous soyons en bonne voie pour conclure un accord avec la Chine", a affirmé le président américain Donald Trump dans un entretien diffusé dimanche par la chaîne CBS.
(c) AFP