Les cours du pétrole divergent dans un marché hésitant
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 61,93 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 28 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 13 cents à 54,10 dollars.
"Nous pouvons nous attendre à ce que les raffineries américaines se ruent sur d'autres sources de brut", ce qui ferait grimper les prix, ont commenté les analystes de ANZ.
"Outre la crise au Venezuela, la hausse a été nourrie par les données sur les réserves américaines", ont ajouté les analystes de Commerzbank.
Lors de la semaine achevée le 25 janvier, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 900.000 barils pour s'établir à 445,9 millions, là où les analystes interrogés par l'agence Bloomberg anticipaient une hausse de 3,15 millions de barils.
Les stocks d'essence, qui avaient la semaine précédente grimpé au niveau le plus élevé depuis que ces données sont diffusées (1991), ont reculé de 2,2 millions de barils, là où les analystes anticipaient une hausse de 2,8 millions.
"Les prix du pétrole sont soutenu à court terme", a reconnu Tamas Varga, analyste de PVM, "mais il suffit de se projeter à plus long terme pour se rendre compte qu'il y a peu de potentiel de hausse", a-t-il ajouté.
"Le prix moyen en 2019 devrait être plus bas que celui de 2018, qui était de 71,69 dollars pour le Brent", a-t-il estimé.
(c) AFP