Le pétrole monte, profitant des stocks américains et du Venezuela
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars a fini à 61,65 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 33 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance a gagné 92 cents à 54,23 dollars.
Concernant les stocks d'essence, "c'est la première fois qu'ils baissent en neuf semaines", a souligné Robert Yawger de Mizuho Securities. "Cela a permis aux cours de l'essence de se redresser et a alimenté la progression des cours du brut."
La production est restée au niveau record atteint les deux semaines précédentes, les États-Unis ayant extrait en moyenne 11,9 millions de barils par jour (mbj).
Mais les importations ont parallèlement beaucoup baissé, passant de 8,2 mbj à 7,08 mbj avec, fait marquant, une chute de plus de moitié des importations en provenance d'Arabie saoudite.
Avant même la publication de ce rapport, les cours étaient soutenus par les sanctions américaines prises lundi contre le groupe pétrolier vénézuélien PDVSA, qui "se traduisent dans les faits par un embargo américain sur les importations de brut du Venezuela", ont commenté les analystes de Société Générale.
L'opposant vénézuélien Juan Guaido a réclamé mercredi "plus de sanctions" de la part de l'Union européenne contre le régime du président socialiste Nicolas Maduro, dans un entretien au quotidien allemand Bild.
(c) AFP