Le pétrole monte encore, la tension grimpe au Venezuela
Vers 11H05 GMT (12H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 61,82 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 50 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 37 cents à 53,68 dollars.
L'opposant vénézuélien Juan Guaido a réclamé mercredi "plus de sanctions" de la part de l'Union européenne contre le régime du président socialiste Nicolas Maduro, dans un entretien au quotidien allemand Bild.
"Nous avons besoin de plus de sanctions de la part de l'UE, comme l'ont décidé les États-Unis", réclame le député de droite.
Dans ces conditions, certains analystes s'étonnaient de ne pas voir les prix grimper encore plus, alors que le marché évolue dans une fourchette relativement étroite de 5 dollars, entre 58,5 et 63,5 dollars, depuis trois semaines.
"Les États-Unis ont laissé entendre qu'ils pourraient utiliser leurs réserves stratégiques", selon des informations de presse, ont souligné les analystes de JBC Energy.
Par ailleurs, la crise vénézuélienne n'a pour l'instant pas affecté les réserves commerciales des États-Unis. Les acteurs du marché se tourneront mercredi vers les données hebdomadaires de l'Agence américaine d'information sur l'Énergie (EIA) sur le sujet.
(c) AFP