Le pétrole recule avec une hausse du nombre de puits actifs aux Etats-Unis
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 60,56 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,08 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 1,01 dollar à 52,68 dollars.
Depuis plusieurs semaines, ce nombre diminuait, ce qui pouvait laisser espérer à certains investisseurs que la chute des prix au quatrième trimestre 2018 avait découragé les investissements dans le pétrole de schiste américain.
"Il y a de nombreux puits déjà forés mais pas complètement prêts à être utilisés", ont cependant rappelé les analystes de Commerzbank, et avec le rebond des prix au premier trimestre, "les nouvelles exploitations pourraient bien reprendre".
Le marché gardait par ailleurs un oeil sur le Venezuela, où le président autoproclamé, Juan Guaido, a appelé à deux nouvelles manifestations, mercredi et samedi, pour faire basculer l'armée, principal soutien du président élu Nicolas Maduro, et accompagner l'ultimatum européen en faveur d'élections libres.
"Nicolas Maduro a coupé les ponts avec les États-Unis, ce qui pourrait pousser Washington à sanctionner l'industrie pétrolière" de ce pays qui possède les plus amples réserves de brut au monde, a rappelé Sukrit Vijayakar, analyste chez Trifecta Consultants.
(c) AFP