Le pétrole stable, le marché observe le Venezuela
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 60,97 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 17 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance perdait un cent à 52,61 dollars une heure après son ouverture.
Une situation explosive dans le pays comptant les plus amples réserves de brut au monde, et qui reste un important membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, malgré l'effondrement de sa production ces dernières années.
"Même s'il n'y a pas encore de sanctions formelles, les groupes pétroliers vont avoir besoin d'une confiance inébranlable en leurs avocats s'ils veulent continuer d'échanger avec le Venezuela", a résumé Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix, qui estime donc que "d'une façon ou d'une autre, l'offre vénézuélienne va diminuer, surtout vers les États-Unis".
Mais si les acteurs du marché surveillaient la situation, les prix ne réagissaient pas outre mesure, alors que les cours de l'or noir semblent plutôt dictés par l'appétit du marché pour le risque.
"L'intérêt général des investisseurs pour le risque, et donc pour les matières premières, est limité", ont rappelé les analystes de Capital Economics.
Selon eux, seules les baisses de production de l'OPEP permettent aux prix de ne pas flancher.
Enfin, l'Agence américaine d'information sur l'Énergie (EIA) publiera jeudi ses données sur les réserves des États-Unis arrêtées au 18 janvier.
Les analystes tablent sur une baisse de 750.000 barils des stocks de brut, sur une hausse de 3 millions de barils des stocks d'essence et de 900.000 barils des stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
(c) AFP