Le pétrole recule, les Etats-Unis pompent toujours plus
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 60,76 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 56 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février cédait 59 cents à 51,72 dollars.
Plus tôt dans la semaine, l'EIA a aussi prédit que la production d'or noir aux États-Unis devrait atteindre en moyenne 12,9 millions de barils par jour en 2020.
Dopée par la production américaine, "la croissance de l'offre venue de pays non membres de l'OPEP devrait dépasser la croissance de la demande", a commenté Tamas Varga, analyste chez PVM.
Dans ce contexte, les efforts de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui limite sa production pour soutenir les prix, ne suffisent pas à rassurer le marché.
D'autant plus que les inquiétudes sur une possible faiblesse de la croissance mondiale se traduisent par des prévisions revues à la baisse sur la demande.
"L'économie américaine souffre plus que prévu de la fermeture de l'administration", a souligné Sukrit Vijayakar, analyste chez Trifecta Consultants.
(c) AFP