Le pétrole monte un peu après un rapport contrasté sur les stocks américains
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars a pris 68 cents pour clôturer à 61,32 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février s'est apprécié de 20 cents à 52,31 dollars.
D'un côté, les stocks de brut ont reculé un peu plus que prévu lors de la semaine achevée le 11 janvier et les raffineries ont ralenti leur cadence.
Les exportations ont par ailleurs bondi à près de 3 millions de barils par jour (mbj) et les importations se sont un peu tassées.
Mais "ces éléments ont été contrebalancés par l'ampleur de la hausse des stocks de produits raffinés", a relevé Matt Smith de ClipperData.
"Pour l'essence, il est normal de les voir augmenter à cette période de l'année où la consommation est moindre. Pour les produits distillés, c'est sans doute la conséquence des températures plutôt clémentes jusqu'à la semaine dernière", a souligné le spécialiste.
Autre enseignement du rapport: la production d'or noir dans le pays s'est encore amplifiée, les États-Unis ayant extrait en moyenne 11,9 mbj, un niveau jamais atteint.
Face à cet afflux de brut américain, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires, dont la Russie, avaient annoncé début décembre une baisse de leurs objectifs de production.
"Cela va empêcher les réserves mondiales de trop augmenter, mais pas les faire diminuer de façon significative", a commenté Bjarne Schieldrop, analyste de SEB.
(c) AFP