Le pétrole stable, le marché hésite avant les stocks américains
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 60,61 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 3 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février cédait 15 cents à 51,96 dollars.
Selon l'API, dont les données sont jugées moins fiables que celles de l'EIA par les marchés, les réserves de brut auraient reculé pour la semaine achevée le 11 janvier, signe d'une demande robuste des raffineries, mais les stocks de produits raffinés grimpent.
"La hausse des produits distillés hors essence est de 3,2 millions de barils, ce qui est élevé et inhabituel en cette saison" puisque le fioul de chauffage voit sa consommation grimper en hiver, a commenté Olivier Jakob, analyste de Petromatrix.
Pour les données de l'EIA, les analystes tablent sur une baisse de 2,5 millions de barils des stocks de brut mais sur une hausse de 3 millions de barils de ceux d'essence et de 1,35 million de barils de ceux d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Les analystes observeront également le niveau de la production américaine, alors que les États-Unis extraient à un niveau record depuis plusieurs semaines.
Face à cet afflux de brut américain, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires, dont la Russie, avaient annoncé début décembre une baisse de leurs objectifs de production.
(c) AFP