Le pétrole, dopé par l'Opep et l'optimisme des marchés, poursuit sa hausse
Vers 11H05 GMT (12H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 62,11 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 43 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février gagnait 46 cents à 53,05 dollars.
Si les cours restent en hausse jusqu'à la clôture, le pétrole aura monté dix séances d'affilée, un record historique pour le Brent.
"Les prix du pétrole restent soutenus par la faiblesse du dollar et la meilleure humeur du marché", a résumé Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Les investisseurs ont repris goût pour les actifs plus risqués, comme le pétrole, alors que les négociations à Pékin sur les tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis semblent s'être déroulées sans accroc en début de semaine.
Par ailleurs, la faiblesse du dollar rend les achats de pétrole, dont le prix est fixé en monnaie américaine, moins élevé pour les investisseurs utilisant d'autres devises.
Le marché restait également focalisé sur l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), qui a promis avec ses partenaires de réduire ses exportations d'or noir début décembre.
"Le meurtre (du journaliste saoudien Jamal) Khashoggi ne fait plus les gros titres, donc le royaume retourne à la normale, ce qui inclut réduire sa production pour soutenir les prix", a estimé Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Après le meurtre de M. Khashoggi, l'Arabie saoudite avait fait face aux critiques internationales, notamment de son allié américain. De nombreux acteurs du marché jugent que le premier exportateur mondial avait laissé les cours chuter sans intervenir fin 2018 pour satisfaire Washington, alors que le président Donald Trump tempêtait contre le prix trop élevé du carburant.
(c) AFP