Le pétrole clôture sa neuvième séance de hausse de suite
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars a fini à 61,68 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 24 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février a gagné 23 cents à 52,59 dollars.
"Les baisses de production et l'optimisme qui entoure les négociations sur les tensions commerciales ont permis aux prix du pétrole de se ressaisir", a résumé Jasper Lawler, analyste de London Capital Group, pour qui "la tendance du marché est passée d'un extrême à un autre très rapidement".
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires n'avaient pas convaincu le marché début décembre en promettant de limiter leurs exportations, mais depuis, les efforts de l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial, ont constitué le principal carburant du rebond des cours.
Mercredi, le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh, a promis de nouvelles baisses en janvier.
"Le récent crash des prix a fait enrager l'Arabie saoudite qui va faire tout ce qui est en son pouvoir pour ramener les prix à 80 dollars le baril", a affirmé Phil Flynn de Price Futures Group.
Ce seuil symbolique, évoqué par la presse comme un objectif de Ryad, "pourrait indiquer de futures baisses de production de l'OPEP et de ses partenaires", a commenté de son côté Michael van Dulken, analyste pour Accendo Markets, citant un article du Wall Street Journal.
Les trois journées de négociations commerciales tenues à Pékin ont permis de "poser les bases" d'un accord, a affirmé jeudi le ministère chinois du Commerce.