USA: Les réserves de brut reculent, les stocks de produits raffinés bondissent
Lors de la semaine achevée le 4 janvier, les réserves commerciales de brut ont baissé de 1,7 million de barils pour s'établir à 439,7 millions. Les analystes anticipaient une baisse de 1,75 million de barils.
Le volume des extractions est pour sa part resté au niveau record de 11,7 millions de barils par jour (mbj) en moyenne.
Et les raffineries ont enregistré une petite baisse de leur cadence, en fonctionnant en moyenne à 96,1% de leurs capacités, contre 97,2% la semaine précédente, évoluant toutefois toujours à un niveau élevé.
Conséquence: les réserves d'essence ont, elles, à nouveau bondi, de 8,1 millions de barils après avoir déjà augmenté de 6,9 millions de barils lors de la semaine précédente. Les analystes s'attendaient à une hausse plus modeste de 3,4 millions de barils.
Les stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont également augmenté fortement, de 10,6 millions de barils après une précédente hausse de 9,5 millions de barils. Les professionnels misaient sur une progression de un million de barils seulement.
Également scrutés puisqu'ils servent de référence à la cotation du pétrole à New York, les stocks de brut WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. du terminal de Cushing (Oklahoma, sud) ont, eux, augmenté, de 400.000 barils, pour s'établir à 42,3 millions de barils.
Le prix du baril de pétrole américain, qui s'affichait en nette hausse avant la publication du rapport de l'EIA, a un peu reflué après la publication de ces chiffres mais gagnait toujours 1,25 dollar à 51,03 dollars, vers 15H50 GMT sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
(c) AFP