Le pétrole grimpe, les craintes de surabondance de l'offre s'atténuent
Vers 14H45 GMT (15H45 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 58,05 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 99 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de février gagnait 82 cents, à 48,78 dollars, une heure après son ouverture.
Les cours de l'or noir attaquaient lundi leur cinquième séance consécutive de hausse, permettant au brut d'effacer la majeure partie des pertes qui avaient marqué les dernières semaines de 2018.
Des informations de presse sur la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) semblent indiquer que le groupe et ses partenaires respectent déjà leur accord de limitation de la production, dont les objectifs ont été resserrés début décembre.
"La production de l'Opep et de ses partenaires devrait encore reculer car l'accord n'est complètement appliqué que depuis début janvier", ont précisé les analystes de Commerzbank.
"L'Opep et ses partenaires vont devoir rassurer le marché, qui reste inquiet d'un éventuel ralentissement de la croissance mondiale", ont prévenu les analystes de Goldman Sachs.
Un ralentissement de la croissance mondiale pèserait sur la demande de brut. Après de mauvaises données sur l'économie mondiale publiées fin décembre, les investisseurs ont accueilli avec soulagement l'ouverture lundi à Pékin de négociations entre les Etats-Unis et la Chine, ainsi que des bons chiffres sur l'emploi américain vendredi.
Enfin, l'entreprise de services pétroliers Baker Hughes a fait état de l'arrêt de huit puits, portant le nombre de forages actifs aux Etats-Unis à 877 puits.
De quoi légèrement atténuer les craintes de surabondance de l'offre alors que les Etats-Unis sont devenus le premier producteur mondial en 2018 et produisent à un niveau record depuis plusieurs semaines, à 11,7 millions de barils par jour en moyenne selon les données officielles de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
(c) AFP