Le pétrole remonte alors que l'Arabie saoudite réduit ses exportations
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars a terminé en hausse de 1,11 dollar ou 2,06% sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, à 54,91 dollars.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de février a gagné 1,13 dollar ou 2,5% pour finir à 46,54 dollars.
"Même si c'est léger, c'est la première fois que la santé du secteur empire depuis mai 2017", souligne Caixin.
Outre ces données chinoises, "la production industrielle était en retrait en Asie le mois dernier", a ajouté Neil Wilson, analyste chez Markets.com, en donnant pour exemples la Corée du Sud, Taiwan et la Malaisie.
Or un essoufflement de l'activité tend à ralentir la demande de pétrole. Mais "les craintes d'un ralentissement de la demande sont contrebalancées par l'engagement pris par les pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et la Russie à faire baisser leur production", a rappelé M. Kilduff.
Ces pays se sont engagés début décembre à réduire collectivement leur production de 1,2 million de barils par jour à partir du 1er janvier pour résorber l'excédent d'or noir sur le marché et ainsi soutenir les prix.
"Il semble bien que l'Arabie saoudite (chef de file du cartel, NLDR) soit prête à respecter scrupuleusement ses engagements", a relevé M. Kilduff.
"C'est entre autres pour cela que les stocks américains ont reculé ces dernières semaines", a-t-il souligné. Les données hebdomadaires sur les stocks américains n'ont pour leur part pas été publiées mercredi, comme d'habitude, mais le seront vendredi, en raison des fêtes de fin d'année.
(c) AFP