Le pétrole recule, plombé par les inquiétudes sur la croissance mondiale
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 53,10 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 70 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de février cédait 53 cents à 44,88 dollars.
"Le pétrole souffre en ce premier jour d'échanges de l'année alors que les signes d'essoufflement de l'activité économique sont évidents", a commenté Neil Wilson, analyste chez Markets.
L'activité des manufactures chinoises s'est dégradée fin 2018, malgré une légère amélioration de la production, notamment du fait d'une baisse des nouvelles commandes, selon l'indice indépendant Caixin.
"Même si c'est léger, c'est la première fois que la santé du secteur empire depuis mai 2017", souligne Caixin.
"Outre ces données chinoises, la production industrielle était en retrait en Asie le mois dernier", a ajouté M. Wilson, qui donne pour exemple la Corée du Sud, Taiwan et la Malaisie.
Un essoufflement de l'activité pèse sur la demande de pétrole. En 2018, la Chine est devenue le premier importateur mondial d'or noir, ravissant ce titre aux Etats-Unis, selon les données de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
Résultat, en 2019, "même si l'Opep baisse sa production plus qu'elle ne le prévoit pour l'instant, il va y a voir une surabondance de l'offre", a estimé Stephen Brennock, analyste chez PVM.
(c) AFP