Le pétrole monte après des chiffres bien accueillis sur les stocks américains
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février, dont c'est le dernier jour de cotation, a fini à 52,20 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 4 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance a pris 72 cents à 45,33 dollars.
Les analystes anticipaient certes un repli de 3,4 millions de barils mais "le chiffre de l'EIA a été bien accueilli en raison du bond des stocks rapporté par l'API", la fédération privée American Petroleum Institute, qui publie des chiffres réputés moins fiables, a noté James Williams de WTRG. Celle-ci avait signalé un peu plus tôt une hausse hebdomadaire des stocks de 6,92 millions de barils.
Malgré le rebond de vendredi, "la hausse des prix devrait être limitée en raison des craintes d'une offre trop abondante et d'une croissance morne de la demande", a prévenu Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Les cours ont en effet perdu près de 40% depuis le début du mois d'octobre pour ces mêmes raisons.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), et son partenaire russe, semblent avoir saisi l'urgence de la situation, n'écartant pas une possible réunion d'urgence pour prendre de nouvelles mesures et limiter les risques de surabondance de l'offre de brut sur le marché.
Ces mesures pourraient s'ajouter à une récente décision du cartel et de ses partenaires de faire baisser collectivement leur production d'or noir de 1,2 million de baril par jour.
(c) AFP