Le pétrole affiche sa plus forte hausse sur une séance en deux ans
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en février a bondi de 3,69 dollars, ou 8,7%, pour finir à 46,22 dollars.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a de son côté gagné 4,00 dollars ou 7,9% à 54,47 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres.
Après avoir plongé la semaine dernière, les cours avaient de nouveau chuté lundi, le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. perdant 6,7% et le Brent 6,2%, affectés par les turbulences à Wall Street ainsi que par une potentielle surabondance de l'offre de pétrole.
"Le marché des actions est plus robuste mercredi, et cela fait rebondir dans le même temps les cours du pétrole", a noté Matt Smith de ClipperData.
La Bourse de New York, qui vient de vivre sa pire semaine depuis 2008 et a de nouveau chuté lundi, connaissait également un mouvement de net rebond mercredi, les trois principaux indices de Wall Street prenant plus de 3% peu avant la clôture.
Les cours du brut à New York et Londres demeuraient tout de même en retrait de plus de 35% par rapport à leur récent pic du mois d'octobre, et évoluaient à leur plus bas niveau depuis la fin de l'été 2017.
Du côté des pays producteurs, "l'OPEP (l'Organisation des pays exportateurs de pétrole) évoque une réunion extraordinaire pour envoyer un message clair: que leurs membres ne peuvent plus supporter la chute des cours et qu'ils sont prêts à tout pour l'interrompre", a affirmé Phil Flynn de Price Futures Group.
"On sent une nervosité de la part de ces pays qui voient les prix bas du pétrole grignoter leurs budgets", a indiqué M. Lipow.
(c) AFP