Le pétrole stable, l'Opep peine à rassurer le marché
Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 53,83 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de un cent par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 8 cents à 45,51 dollars.
Le ministre de l'Energie des Émirats arabes unis, Suhail al-Mazrouei, a ainsi déclaré, lors d'une conférence de presse, que l'excédent sur le marché était plus faible que ce qu'il était en 2017 et estimé qu'il devrait se résorber en un ou deux mois.
"Le marché est plutôt pessimiste et ignore les annonces de l'OPEP, ce qui est assez typique, mais la production devrait reculer début 2019, particulièrement en Arabie saoudite", a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
A court terme, les prix restent "pénalisés par la hausse des stocks aux États-Unis" et par "l'inquiétude des investisseurs sur la croissance mondiale et donc sur la demande de carburant", a pour sa part souligné Benjamin Lu, analyste chez Price Futures Group.
(c) AFP