Le pétrole baisse sur fond de craintes d'une offre trop abondante
Vers 15H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 55,94 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,30 dollar par rapport à la clôture de mercredi. Vers 09H05 GMT, il est tombé à 54,64 dollars, son plus bas niveau depuis septembre 2017.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, perdait 1,39 dollar à 46,78 dollars une heure après son ouverture.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires sont convenus au début du mois de réduire leurs extractions d'environ 1,2 million de barils par jour (mbj) à partir de janvier, pour enrayer la chute des prix, le Brent et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. ayant respectivement perdu environ 35% et 40% depuis début octobre.
Mais les marchés semblent douter de l'impact d'une telle réduction alors que les nuages sur la croissance économique mondiale, et donc sur la demande d'or noir, s'assombrissent et que les États-Unis pompent à des niveaux records.
Mercredi, les chiffres hebdomadaires de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) ont fait état d'une baisse des stocks américains moins importante que prévu.
Lors de la semaine achevée le 14 décembre, les réserves commerciales de brut ont en effet baissé de 500.000 barils alors que les analystes anticipaient un repli beaucoup plus marqué de 2,5 millions de barils.
Dans ce contexte, "même la garantie du ministre saoudien du Pétrole Khaled al-Faleh que l'offre devrait diminuer d'ici à la fin du premier trimestre 2019 et que les producteurs pourraient étendre leurs réductions en avril n'arrivent pas à empêcher le déclin des prix", ont souligné les analystes de Commerzbank.
(c) AFP