Le pétrole hésite dans un marché incertain
Vers 15H10 GMT (16H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 60,24 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 4 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour janvier perdait 52 cents à 50,68 dollars une heure après son ouverture.
Dernièrement, "la hausse de la production américaine de pétrole de schiste et la potentielle baisse de la demande (mondiale) de carburant ont pesé significativement sur la confiance du marché, malgré les efforts de l'OPEP et de ses partenaires pour rééquilibrer" les prix de l'or noir, a résumé Benjamin Lu, analyste pour Phillip Futures.
Début décembre, confrontée à une chute des cours, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole s'est mise d'accord avec ses partenaires, dont la Russie fait partie, pour réduire sa production d'environ 1,2 million de barils par jour à partir de janvier.
De plus, les analystes de Commerzbank ont souligné que les chiffres hebdomadaires de l'entreprise de services pétroliers Baker Hugues ont fait état d'un nombre de puits de pétrole aux États-Unis tombé, la semaine dernière, à son plus bas niveau depuis la mi-octobre.
Mais les investisseurs redoutent toujours de voir la croissance mondiale, et donc la demande de pdemande de pétroleeacute;trole, trébucher sur fond d'inquiétudes concernant la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis.
Les marchés ont en particulier été frappés vendredi par le ralentissement des ventes au détail et de la production industrielle en novembre en Chine, puis par le ralentissement de la croissance du secteur privé dans la zone euro en décembre.
(c) AFP