Le pétrole remonte, les inquiétudes sur l'offre demeurent
Vers 15H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 60,83 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 86 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour janvier gagnait 1,15 dollar à 52,15 dollars une heure après son ouverture.
Selon les analystes, l'annonce d'une réduction de la production de 1,2 million de barils par jour pour les six prochains mois pourrait bien finalement ne pas être suffisante pour rassurer les marchés, inquiets d'un excès d'offre par rapport à la demande.
Et les prix "pourraient reculer encore si la croissance économique (mondiale) ralentit, comme cela est attendu", a ajouté Carlo Alberto De Casa, analyste pour ActivTrades.
De ce fait, à la surprise de plusieurs commentateurs du marché, les investisseurs ont complètement ignoré lundi le blocage par un groupe armé de l'un des plus grands sites pétroliers de Libye, qui se traduit par une disparition d'environ 400.000 barils par jour pour le marché.
Malgré ce contexte négatif pour les prix du pétrole, Fawad Razaqzada, analyste pour Forex.com, a estimé qu'il ne devrait pas tomber beaucoup plus bas à long terme.
"Après tout, la demande de Chine reste forte", a-t-il souligné, précisant que le deuxième plus important consommateur de pétrole "a importé 10,4 millions de barils par jour en novembre, un record".
Pour la semaine achevée le 7 décembre, les analystes tablent sur une baisse de 3,5 millions de barils des stocks de brut, sur une hausse de deux millions de barils de ceux d'essence et de 1,6 million de barils de ceux de produits distillés, selon la médiane d'un consensus établi par Bloomberg.
(c) AFP