Le pétrole remonte mais demeure sous pression
Vers 11H05 GMT (12H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 60,43 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 46 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour janvier gagnait 45 cents à 51,45 dollars.
Selon les analystes, l'annonce d'une réduction de la production de 1,2 million de barils par jour pour les six prochains mois pourrait bien finalement ne pas être suffisante pour rassurer les marchés, inquiet d'un excès d'offre par rapport à la demande.
Et "il pourrait y avoir une marge de recul supplémentaire si la croissance économique (mondiale) ralentit, comme cela est attendu", a ajouté Carlo Alberto De Casa, analyste pour ActivTrades.
De ce fait, à la surprise de plusieurs commentateurs du marché, les investisseurs ont complètement ignoré lundi le blocage par un groupe armé de l'un des plus grands sites pétroliers de Libye.
La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a indiqué lundi dans un communiqué avoir décrété l'état de "force majeure" dans le champ d'al-Charara, qui produit 315.000 barils par jour, sur une production globale libyenne de plus d'un million de b/j, selon la compagnie.
Ce blocage affectera également la production dans le champ voisin d'al-Fil (73.000 b/j) approvisionné en électricité par al-Charara, a déploré la NOC.
(c) AFP