Le prix du pétrole baisse en raison de doutes sur l'offre et la demande
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a clôturé à 59,97 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,70 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour janvier a perdu 1,61 dollar à 51,00 dollars.
Ce sursaut a toutefois été bien éphémère, les cours ayant abandonné lundi la quasi-totalité de leurs gains glanés lors de la séance précédente.
"Ce n'est manifestement pas encore suffisant", a jugé Joshua Mahony, analyste pour IG, alors que le marché demeurait inquiet à propos d'un possible surplus d'offre.
Selon Tamas Varga, analyste pour PVM, la perte d'influence de l'Organisation et le "facteur Trump" ne sont ainsi pas à négliger.
"Alors que les États-Unis sont devenus un exportateur net de pétrole brut, le président a plus de poids que jamais pour mettre la pression sur les autres producteurs et donc sur les prix", a expliqué M. Varga.
La production hebdomadaire américaine, dévoilée par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) a évolué à des niveaux supérieurs à 11 millions de barils par jour lors des six dernières semaines, un niveau historiquement élevé.
Cette pression sur l'offre intervient au moment où les inquiétudes sur le conflit commercial entre Washington et Pékin menace également de peser sur la demande de brut.
La Chine, qui subit actuellement un ralentissement de son économie, est un très gros consommateur de brut.
(c) AFP