Le prix du pétrole baisse en raison de doutes sur l'offre
Vers 15H00 GMT (16H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 60,60 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,07 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour janvier perdait 1,19 dollar à 51,42 dollars une heure après son ouverture.
Cet objectif sera réparti à hauteur de 800.000 barils quotidiens pour les quatorze pays de l'OPEP et de 400.000 pour ses dix partenaires dont la Russie
Cependant, "ce n'est manifestement pas encore suffisant", a jugé Joshua Mahony, analyste pour IG, alors que les prix retombaient lundi et que le marché demeurait inquiet à propos d'un possible surplus d'offre.
Selon Tamas Varga, analyste pour PVM, la perte d'influence de l'Organisation et le "facteur Trump" ne sont ainsi pas à négliger.
"Alors que les États-Unis sont devenus un exportateur net de pétrole brut, le président a plus de poids que jamais pour mettre la pression sur les autres producteurs et donc sur les prix", a expliqué M. Varga.
Au contraire pour Warren Patterson, analyste chez ING, l'objectif de réduction, combinée à "la baisse de la production canadienne annoncée précédemment, devrait signifier que le marché sera globalement à l'équilibre sur la première moitié de l'année 2019".