Le pétrole efface une partie de ses gains de vendredi
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 60,75 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 92 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour janvier à perdait 88 cents à 51,73 dollars.
Confrontés à une chute des cours depuis début octobre, l'Organisation et ses alliés, menés par la Russie, ont annoncé vendredi une baisse de leur production de 1,2 million de barils par jour pour les six prochains mois.
Cet objectif sera réparti à hauteur de 800.000 barils quotidiens pour les quatorze pays de l'OPEP et de 400.000 pour ses dix partenaires dont la Russie
"Cet accord, avec la baisse de la production canadienne annoncée précédemment, devrait signifier que le marché sera globalement à l'équilibre sur la première moitié de l'année 2019", a estimé Warren Patterson, analyste pour ING, alors que l'annonce a été accueillie positivement par le marché.
Les investisseurs "ont poussé un soupir de soulagement qui a pris la forme d'un bond de 5% des cours, mais ce bonheur ne pouvait pas dissimuler les doutes qui émergent", a néanmoins estimé Tamas Varga, analyste pour PVM, tandis que les prix reculaient à nouveau.
Selon lui, la perte d'influence de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et le "facteur Trump" ne sont pas à négliger.
(c) AFP