Le pétrole recule, la Russie indécise sur une baisse de la production
Vers 15H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 58,44 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,07 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 1,37 dollar à 50,07 dollars une heure après son ouverture.
Alors que l'abondance de l'offre a fait perdre plus de 30% de leurs valeurs aux barils, l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et ses partenaires, qui représentent plus de la moitié de la production mondiale, pourraient décider la semaine prochaine de moins extraire d'or noir.
La Russie, qui dispute la place de premier producteur mondial aux États-Unis et à l'Arabie saoudite, souffle pour l'instant le chaud et le froid.
Après des informations de presse sur une éventuelle baisse de la production, le ministre de l'Energie russe Alexandre Novak a adopté un ton plus prudent.
"À mon avis, la fourchette de prix actuelle est confortable pour les producteurs et les consommateurs", a-t-il affirmé à l'agence officielle russe TASS, ajoutant toutefois que "les sociétés (pétrolières russes) se sont montrées prêtes à changer le volume de la production pétrolière".
"Le président russe Vladimir Poutine va retrouver le prince saoudien ben Salmane au G20 ce week-end à Buenos Aires", ont souligné les analystes de Commerzbank, qui estiment que les deux dirigeants "pourraient établir une ligne commune avant les réunions des 6 et 7 décembre".
(c) AFP