Le pétrole recule, l'Opep et la Russie envisagent des baisses de production
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 59,07 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 44 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 65 cents à 50,80 dollars.
Alors que l'abondance de l'offre a fait perdre plus de 30% de leurs valeurs aux barils, l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et ses partenaires, qui représentent plus de la moitié de la production mondiale, pourraient décider la semaine prochaine de moins extraire d'or noir.
La Russie, qui dispute la place de premier producteur mondial aux États-Unis et à l'Arabie saoudite, envisagerait des baisses de ses objectifs de production, a rapporté la presse spécialisée, qui affirme qu'une réunion s'est tenue entre les producteurs russes et le gouvernement cette semaine.
Interrogé à ce sujet par des agences russes, le ministre de l'Energie russe Alexandre Novak a répondu: "je ne vous dirai pas notre position à l'avance car nous en sommes encore au stade de l'élaboration et de l'évaluation de la situation".
"Je suis sûr qu'avec nos collègues de l'OPEP et des pays non-membres de l'OPEP, nous trouverons une solution coordonnée et consolidée, qui bénéficiera au marché du pétrole", a-t-il ajouté.
L'OPEP se réunira jeudi prochain avant de retrouver ses partenaires le vendredi.
(c) AFP